Loup vert est le premier disque de jazz du pianiste français Julien Grassen Barbe paru récemment sur le label Hidd. Un projet tourné vers l’impressionnisme, le cinéma, le be-bop, les mathématiques et les musiques improvisées. Loup vert désigne le nom d’un fétiche, d’une créature qui souffle l’inspiration – clin œil au poète Rainer Rilke.
C’est cette musique augmentée de compositions nouvelles que le trio interprétera au Centre d’Art et de Culture Juive. Pour l’occasion, il retrouvera Slim Chikhaoui, à la contrebasse et Tom Peyron, à la batterie. La musique de Julien Grassen Barbe est traversée par de nombreuses influences, de Frédéric Chopin à Morton Feldman, d’Erik Satie à Herbie Hancock, en passant par Keith Jarrett, Madlib et Naftule Brandwein.
Formé à la musique classique, diplômé du conservatoire des Hautes-Pyrénées dont il est originaire, écrivain-interprète-compositeur, Julien Grassen Barbe est aussi ethnomusicologue, spécialiste des musiques juives. Certaines de ses pièces font entendre des éléments liturgiques qu’il mêle au jazz dans ses arrangements.
Le titre « Bashevis », single de son album, entre dans le cadre de cette rencontre entre musique « traditionnelle » et jazz.
Le répertoire du trio est une invitation au voyage, à la rêverie, à la mélancolie. La musique de Julien Grassen Barbe ouvre un espace dédié à la mélodie, à l’exploration des textures. La pop, le hip hop rencontrent les harmonies chatoyantes d’un Debussy, le jazz permettant les passerelles.